Décoder les maladies
S‘interroge-t-on suffisamment souvent sur la raison pour laquelle nous sommes malades ? Avez-vous déjà remarqué que l’on tombe rarement malade quand nous sommes au mieux de notre forme et que notre moral est au beau fixe ? Et si nous cherchions le lien entre maladies et émotions ? Entre maladies et pensées ?
Si l’on s’intéresse au lien entre les origines des symptômes et les émotions ou les pensées, alors on rencontre inévitablement sur notre chemin le « Grand dictionnaire malaises et maladies » de Jacques Martel.
De plus en plus d’auteurs proposent des ouvrages de grand intérêt sur l’origine des maladies, non pour asséner des vérités mais pour proposer des pistes. En effet, en matière de « décodage biologique », chaque cas est particulier. Les ouvrages peuvent uniquement nous mettre sur la piste. A nous ensuite de poursuivre les investigations, notamment en suivant nos intuitions.
Le premier des ouvrages à avoir sous la main pour résoudre des énigmes sur l’origine des maladies est celui de Jacques Martel.
- Une approche intuitive
Jacques Martel est canadien. Il a une formation d’ingénieur et a un vif désir de comprendre les choses en les regardant autrement. Travaillant dans le domaine de la communication, formé ensuite à la psychothérapie, il partage dans son volumineux ouvrage ses résultats de recherches et expériences sur les liens entre maladies et pensées et les conflits qui aboutissent au déclenchement des maladies.
L’auteur a intuitivement réalisé le lien entre les pensées, les émotions, et les maladies. Il s’est ensuite intensément documenté avant de rédiger cet ouvrage très précis et riche en informations sur la symbolique des maladies.
Cette démarche de faire le lien entre pensées, émotions et déclenchement des maladies nous rappelle évidemment celle d’Edward Bach, qui a mis au point des remèdes agissant sur les émotions pour les rééquilibrer et éviter le déclenchement des maladies : les Fleurs de Bach. De nombreuses autres personnes ont apporté leurs contributions au « décodage biologique » (terme de Christian Flèche).
J.Martel : « Aujourd’hui, avec l’expérience et les connaissances que j’ai acquises, je puis affirmer qu’il est impossible qu’une personne souffre de diabète sans qu’elle ne ressente dans sa vie un sentiment de tristesse profonde ou de répugnance par rapport à une situation qu’elle a vécue. Pour moi, il est impossible qu’une personne souffre d’arthrite sans qu’elle soit critique envers elle-même, quelqu’un autre, ou envers des situations de sa vie. Il est impossible qu’une personne souffre de problèmes de foie sans qu’elle ne ressente de la colère, de la frustration envers elle-même ou envers les autres, et ainsi de suite ».
L’auteur explique que les pensées et les émotions, non mesurables, ont des répercussions physiques qui peuvent, elles, être mesurables : « Puis-je mesurer la colère que je ressens ? Non ! Mais je peux mesurer ma température lorsque j’ai de la fièvre. Puis-je mesurer le fait que j’aie souvent l’impression d’avoir à me battre dans la vie pour obtenir ce que je veux ? Non ! Mais je peux mesurer la diminution de mes globules rouges lorsque je souffre d’anémie. Puis-je mesurer le fait que la joie ne circule pas suffisamment dans ma vie ? Non ! Mais je peux mesurer mon taux de cholestérol et voir qu’il est trop élevé, et ainsi de suite ».
L’utilité de cette recherche de la cause émotionnelle d’une maladie est qu’elle peut faciliter le processus de guérison.
« Si je dois me faire opérer et que je comprends ce qui m’a amené à vivre une telle situation, il est possible que je m’en remette beaucoup plus rapidement qu’une autre personne qui n’a pas voulu savoir ce que se passait dans sa vie, ou l’ignorait tout simplement ».
« De plus, si je n’ai pas compris le message de la maladie, l’opération ou le traitement semblera faire disparaître cette maladie, mais cette dernière pourra se répercuter sur une autre aspect de mon corps, sous une autre forme, plus tard ».
La vision de Jacques Martel est que « c’est la méconnaissance des lois qui régissent les pensées et les émotions sur le corps physique qui m’amènent à vivre des situations de malaises ou de maladies. Je dois donc prendre conscience de mon cheminement personnel ou, au sens large du terme, de mon cheminement spirituel ».
Le Grand dictionnaire malaises et maladies est donc un outil très précieux. En donnant des indications sur les blessures émotionnelles ou les habitudes de pensées qui génèrent les maladies, ce livre aide à prendre conscience qu’il est possible de trouver des solutions et des ressources en nous-mêmes.
« Ce livre ne vise pas directement à apporter des solutions aux malaises et aux maladies mais plutôt à m’aider à prendre conscience que le malaise ou la maladie que j’éprouve provient de mes pensées et de mes émotions et, qu’à partir de cela, je peux prendre des moyens que je juge à propos pour apporter des changements dans ma vie ».
« Le seul fait de savoir d’où provient mon malaise ou ma maladie peut suffire à apporter des changements dans mon corps physique. Dans certains cas, le changement positif peut être de 50% et peut-être même jusqu’à 100%, soit la guérison complète ».
- Où ai-je mal ? Le lieu de la « mal-a-dit »
Une émotion non exprimée, ou refoulée, peut s’exprimer physiquement : c’est alors le corps qui délivre un message que notre esprit devrait écouter pour résoudre une problématique.
Cette réflexion est la base est de toutes les approches holistiques de soin : par exemple, l’homéopathe demandera à son patient atteint d’une angine s’il a vécu une colère non exprimée, comme si elle lui était restée « en travers de la gorge » ; il choisira le remède en fonction. L’acupuncteur travaillera sur les circulations d’énergie et sur leurs blocages, influencés par les émotions.
Les descriptions du Grand dictionnaire malaises et maladies rejoignent souvent le bon sens populaire : en voici quelques exemples.
– Le dos « représente le soutien et le support à la vie ». Si « j’en ai plein le dos, mon dos n’en peut plus et les malaises surgissent ».
– Les épaules représentent notre capacité à porter : les sentiments, les responsabilités, les fardeau ; les malaises s’expriment quand il y en a trop, que l’on a « envie de baisser les bras ».
– Le foie symbolise les peurs liées à la critique, au jugement, ou à la colère. Avoir « une crise de foie », c’est avoir du mal à éliminer les excès de nourriture (que le foie a des difficultés à traiter), mais c’est surtout l’expression d’un excès de colère et d’agressivité qui pèse sur le foie. Cela peut également être le signe d’une « crise de foi », liée à un manque de joie, à un découragement, en lien avec un immense doute sur ses propres capacités.
– L’estomac reflète notre manière de digérer les évènements de la vie. Ainsi, « cela me reste sur l’estomac » exprime qu’il y a des émotions difficiles à digérer (bien que les émotions doivent être exprimées, et non digérées).
– « Se faire de la bile » reflète justement la capacité que l’on peut avoir d’accumuler les émotions négatives et inquiétantes en soi : la vésicule biliaire exprime alors l’inquiétude et l’insécurité avec des calculs biliaires.
- Un outil
Un tel ouvrage nous aide à décoder nos malaises et maladies et nous permet de faire un premier pas dans la prise de conscience de la cause possible.
Jacques Martel propose dans son livre un exercice pour faciliter le changement émotionnel : « Technique d’intégration par prononciation monosyllabique rythmique et séquentielle©. »
Cependant, il est important de se souvenir, que malgré les liens évidents que l’on peut faire entre une partie du corps ou un organe et un type d’émotions ou de pensées, chaque individu a sa propre histoire : le malaise ou la maladie peut s’interpréter avec les outils du décodage biologique, mais surtout en prenant en compte toute la complexité d’un individu. On peut faire appelle à son intuition. Il peut aussi être important d’avoir l’aide d’une personne compétente, tel un thérapeute pour décoder efficacement la « mal-a-dit ».
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